Forum sur la liberté de l'internet en Afrique 2017 : Notre première participation

Par Ababacar Diop |
Pour la première participation de Jonction au Forum sur la liberté de l’internet en Afrique (#FIFAfrica17) nous avons été ravi par la qualité de l’espace d’échange et de partage qui nous a été offert.
Organisé annuellement par the Collaboration on International ICT Policy for East and Soutier Arica (CIPESA) depuis 2014 à Kampala en Ouganda, et pour cette année 2017 en partenariat avec the Association for Progressive Communications (APC), à Johannesburg, le forum, s’est concentré sur plusieurs thématiques notamment la protection de la vie privée, l’accès à l’information, la libre expression, la non-discrimination et la libre circulation de l’information en ligne.
Des panélistes de haut niveau nous ont offert l’opportunité d’en apprendre davantage sur les enjeux et défis actuels de la société de l’information et de celui des droits numériques. Des interventions de qualités nous ont permis d’apprendre encore plus des expériences et des bonnes pratiques qui se développent en Afrique.
Nous témoignons, ce forum est un formidable  espace de partage et d’échange d’expérience et de bonnes pratiques. Il permet en outre le renforcement des capacités des acteurs de la société de l’information et des défenseurs des droits numériques. La diversité linguistique en plus de la diversité géographique et de genre des participants constituent un vrai charme et une richesse intellectuelle du forum.
Nous avons appris à travers le forum que le réseautage est fondamental dans la défense des droits numériques. Les acteurs de la société de l’information ont besoin de collaborer et de travailler en synergie pour faire progresser les libertés sur internet, protéger davantage les données personnelles et le droit à la vie privée en ligne, faire face aux menaces qui pèsent sur la liberté d’expression sur internet partout en Afrique et lutter contre les coupures administratives d’internet pour des raisons politiques.
En effet, la présence de divers acteurs d’horizon divers a enrichi les panels et les discussions. Chacun exprimant ses préoccupations, ses expériences et ses objectifs pour une meilleure défense des droits et libertés sur internet. Tant les représentants de gouvernement que ceux de la société civile et du secteur privé chacun dans sa sphère d’activité s’est librement exprimé.
Nous avons également mesuré durant le forum toute l’importance de soutenir la recherche sur l’état de la liberté sur internet. En illustre le moment très fort lors du lancement du rapport annuel de recherche sur l’état de l’Internet en Afrique. Ce fut un intense moment de réflexion sur l’état de la liberté sur internet en Afrique. Ce rapport présentant l’état des lieux de la liberté sur internet en Afrique est si nécessaire pour les acteurs de la société civile africaine pour soutenir et documenter le plaidoyer et la sensibilisation.
Nous avons également appris que la réussite de tout forum repose sur le dynamisme et l’engagement des organisateurs. Nous félicitons ici les organisateurs et organisatrices qui n’ont ménagé aucun effort pour rendre agréable et studieux notre séjour. Toutes nos félicitations au comité d’organisation.
A la lumière de ce qui précède, nous lançons un appel à tous les bailleurs de renforcer leur soutien au Forum sur la liberté de l’internet en Afrique pour une plus grande participation des diverses régions de l’Afrique. La tenue annuelle du forum est d’une importance capitale pour les acteurs africain du Net. Un tel espace de rencontre, d’échange et de mise en réseau est nécessaire pour faire progresser le respect des droits numériques dans notre continent.
Nous lançons également un appel à tous les acteurs de travailler en synergie afin de mener la pression sur nos gouvernements pour le respect de la liberté d’expression sur internet et le respect du droit d’accès à l’information qui sont des piliers nécessaires à toute société démocratique qui aspire au développement économique, social et culturel. L’émergence de nos pays passe nécessairement par le respect des droits numériques.
L’Afrique a besoin de ce forum, l’Afrique doit soutenir le Forum sur la liberté de l’internet en Afrique.
Initialement publié sur le site de Jonction

Economic Impact of Internet Disruptions in Sub-Saharan Africa

Report Launch |
Internet shutdowns in Sub-Saharan Africa have cost the region up to US$ 237 million since 2015, according to a report to be released by the Collaboration on International ICT Policy for East and Southern Africa (CIPESA). Using a newly developed framework, the report estimates the cost of internet shutdowns in 10 African countries, and notes that the economic losses caused by an internet disruption persist far beyond the days on which the shutdown occurs, because network disruptions unsettle supply chains and have systemic effects that harm efficiency throughout the economy.
Despite the increasing benefits associated with access to the internet and the contribution of the ICT sector to GDP in Sub-Saharan Africa, since 2015 there have been state-initiated internet disruptions in at least 12 countries in the region.
While it is clear how internet shutdowns affect users’ fundamental rights, such as the right of access to information and freedom of expression, the impact of disruptions on a country’s economy and citizens’ livelihoods is rarely as clearly articulated due to a lack of verifiable data. That made it necessary to develop a framework that can be used to estimate the economic cost of shutdowns in SSA.
The report shows the losses in USD terms which each of the countries studied lost during the duration of the network disruptions. The report also shows that:

  • The economic cost of an internet disruption persist far beyond the days on which the disruption occurs because the disruption unsettle supply chains and have systemic effects, harming efficiency throughout the economy.
  • Internet disruptions, however short-lived, undermine economic growth, disrupt the delivery of critical services, erode business confidence, and raise a country’s risk profile
  • Shutdowns have a high economic impact at micro and macro levels, adversely affecting the livelihoods of citizens, undermining the profitability of business enterprises, and reducing the GDP and competitiveness of countries that implement them.

See: A Framework for Calculating the Economic Impact of Internet Disruptions in Sub-Saharan Africa

Disruptions have been witnessed during national exams as was the case in Ethiopia, during elections in countries such as Chad, Gabon, Gambia, Republic of Congo, and Uganda. Public protests have also led to internet disruptions in countries like Burundi, the Central African Republic, Cameroon, DR Congo, Ethiopia, Mali, Niger, and Togo.
Internet shutdowns have been witnessed in countries, some of which have very low internet penetration and usage figures. According to the ITU, Cameroon, Uganda and Niger have internet usage percentages of 25%, 21.9% and 4.4% respectively. The three countries have experienced internet disruptions for 93 days, 6 days and 3 days respectively between 2016 and 2017. The significant contribution of the ICT sector and of more prevalent internet services to the economy and society cannot be disputed. This is more so in most African economies where the contribution of the ICT sector to GDP is on average 5%, a contribution greater than in many countries in Europe and Asia.
The report will be launched today, Friday September 29, 2017, at the Forum on Internet Freedom in Africa which is currently being held in Johannesburg, South Africa.
About the Forum on Internet Freedom in Africa 2017 (FIFAfrica17): This year, FIFAfrica17 is co-hosted by the Collaboration on International ICT Policy for East and Southern Africa (CIPESA) and the Association for Progressive Communication (APC). The two organisations have a history of advocating for the advancement of digital rights in Africa and beyond. The discussions of Forum are built around themes which engage with the 13 principles of the African Declaration on Internet Rights and Freedoms (www.africaninternetrights.org).
Additional information on the evolution of the Forum can be found on www.internetfreedom.africa