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Les pré-événements du Forum sur la liberté de l’Internet en Afrique 2024 (FIFAfrica24) abordent un large éventail de questions critiques liées aux droits numériques en Afrique, en mettant l’accent sur les groupes structurellement marginalisés, les personnes handicapées, les solutions innovantes et la réforme des politiques. L’Afrique francophone, avec ses défis numériques uniques, sera au centre des discussions sur les réseaux communautaires pour améliorer la résilience numérique grâce au partage des connaissances et aux solutions technologiques durables. Ces sessions comprendront également des ateliers pratiques sur les outils de sécurité numérique, spécialement conçus pour les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme.

Un espace de rêve féministe réunira des penseurs, des activistes et des visionnaires féministes de toute l’Afrique pour envisager l’avenir du travail d’un point de vue féministe panafricain. Pendant ce temps, des experts en droits numériques et des décideurs politiques participeront à des sessions discutant de la tendance croissante des restrictions imposées par l’État sur les plateformes en ligne, en particulier pendant les élections, et de la façon dont les cadres juridiques dépassés entravent l’accès en ligne et la participation civique.

Des ateliers exploreront également les défis de la gouvernance des données en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, dotant les organisations de la société civile des outils et des connaissances nécessaires pour promouvoir des pratiques de gouvernance plus solides. D’autres sessions aborderont la gouvernance des plateformes en Afrique subsaharienne, en explorant les cadres réglementaires internationaux et leurs implications pour la liberté d’expression, la vie privée et la non-discrimination. Il s’agit notamment des « Lignes directrices pour la gouvernance des plateformes numériques » de l’UNESCO, qui soulignent la responsabilité des plateformes numériques d’adhérer aux normes internationales en matière de droits de l’homme tout en atténuant les risques, en particulier pour ceux qui vivent dans une situation de vulnérabilité et de marginalisation.   

L’accent sera également mis sur l’autonomisation des groupes marginalisés, en particulier les femmes, les filles et les personnes handicapées, grâce à l’éducation aux droits numériques, au renforcement des capacités et à la création de ressources accessibles, telles que le manuel d’Enabel sur les droits numériques pour les débutants.

Les pré-événements réunissent un large éventail d’organisations et d’experts, dont des représentants de

– B-Tech Africa  

– CIPESA  

– D4D Hub  

– Partenariat des défenseurs numériques (DDP)

– Enabel Agence belge de développement  

– Fondation Ford  

– GIZ  

– Global Partners Digital  

– Localization Lab  

– Collectif Nawi  

– Paradigm Initiative  

– Pollicy  

– Small Media  

– Réseau parlementaire africain sur la gouvernance de l’internet (Apnig)  

– L’Institut national de développement (NDI)  

– Le projet Tor (Tor) 

– Fondation Thomson Reuters

– L’UNESCO

Plus de détails dans l’agenda